-
Par nanou7 le 14 Mai 2015 à 01:51
Lorsque j'étais une petite fille, il n'y avait pas plus espiègle que ma pomme.
Je n'avais qu'une envie m'amuser et faire des farces à mes camarades.
Certains même disaient de moi que j'étais une folle car j'avais une manie
je parlais sans cesse toute seule ou à des objets mais moi je m'en fichais
puisque maman, elle m'aimais avec mes bizarreries.
Un beau matin de septembre, ma vie a basculée...
Alors que je jouais sagement dans ma chambre, maman me pris la main
et m’entraîna en dehors de notre petite maison.
On a marché des heures avant d'arriver devant une immense bâtisse qui
me donnais la chair de poule.
Maman me déposa un baiser sur la joue, me donna mon baluchon puis
me dit tristement : " Ne pleure pas Chelsea, maman reviendra très vite
te chercher. Tu dois rester avec tatie Edna, elle va bien s’occuper de toi "
Mais elle n'est jamais revenue me chercher ...
_______________
Du jour au lendemain, je me suis retrouvée à errer dans la ville, dormant sur
les bancs.
Je me souviens douloureusement des mots cinglant que m'avait jeté
en pleins visage ma tatie Edna : " C'est bien jolie tout ça mais je vais pas te
garder à mes crochets toute ma vie, tu es en âge de te débrouiller toute
seule alors prend ton baluchon et va t'en ! "
Comment pouvait elle me mettre à la rue alors que j'étais sa nièce, la fille
de sa sœur à qui elle avait promis de prendre soin de moi ?
Qu'avais- je fait d'impardonnable pour mériter un tel châtiment ?
Perdu dans mes pensées, je ne vis pas l'inconnu se dirigé
dans ma direction....
Inconnu : Mademoiselle, vous ne pouvez pas crécher dans ce parc !
Chelsea ( baillant) : Que... Quoi ? Je ne savais pas que les bancs étaient payant.
Inconnu : Non, ils ne le sont pas mais au cas vous ne l'aurez pas remarquer vous
êtes la seule clocharde à la ronde et seules les personnes respectables peuvent jouir
de ce merveilleux parc.
Chelsea ( énervée ) : Vous savez ce qu'elle vous dis la clocharde ?
Inconnu (hautain) : Non mais je m'en fou royalement !
Sachez Mademoiselle que je suis Mr. Plenozas, un homme très influent dans cette
ville ,d'un claquement de doigts je vous vous enferme et vous aurez
plus que vos yeux pour pleurer.
Chelsea ( point impressionnée) : Ecoutez Monsieur , je me la pète plus haut que
mon cul, vous ne me faite pas peur avec vos menaces !
Un parc est un lieu public, aucune loi ne m'interdis de traîner à mon bon vouloir et
je n'ai pas vu de panneau indiquant que c'était réservé à votre espèce d'abrutis !
Alors si vous ne voulez pas prendre une baffe sur votre tronche de cake, tracez
votre route et fichez moi la paix non mais !
Mr. Plenozas ( furieux ) : On verra bien qui rira le dernier !
Chelsea ( tirant la langue ) : Ouais même pas peur !
Non mais pour qui se prend ce crétin ? Comme si c'était pas assez
humiliant d'être une clocharde !
On verra bien quand il sera dans la même situation que moi
s'il continuera de se pavaner.
J'étais non seulement très remontée mais aussi bouillonnante de rage.
Ah si seulement je lui avais mis une trempe, cela m'aurais fait un bien fou !
Inconnue : Heu Chelsea ?
Chelsea ( méfiante ) : Oui?
Inconnue ( s’essayant) : Tu te souviens pas de moi ? Je suis Lucia, une amie
de ta tante, je venais souvent de te voir avec mes filles Marie et Sofia.
Chelsea ( hors d'elle) : Ah ne me parle pas de cette garce ! Elle a n'a pas hésité
une seconde à me foutre à la porte comme une mal propre !
Si c'est elle qui t'envoie, tu t'es déplacé pour rien, je refuse de rentrer.
Lucia ; Non, non calme toi, tu as aucune crainte à avoir, je suis ton amie.
Tu ne t'ai pas demander pourquoi ta tante à agis de la sorte ?
Chelsea ( se levant ) : Bien sur que oui mais cela n'a plus d' importance, elle n'existe
plus à mes yeux.
Lucia : Oui, je comprend mais que tu le veules ou non, tu as une grande mission
à accomplir et moi seule peu t'aider.
Chelsea ( septique) : Ah oui ?
Lucia : Ben pour faire cours, tu dois effectuer divers petits défis qui te mènerons
à une belle récompense.
Chelsea ( intriguée ) : Laquelle ?
Lucia : Tu verras ça le moment voulu, chaque chose en son temps.
Bon ben je dois partir travailler, bonne chance !
Chelsea : Attend, attend... Comment je vais m'en sortir ?
Lucia : Cette ville regorge de ressources, tu pourras facilement vendre
ce dont tu auras pas besoin. Tu peux également peintre, écrire des livres
et même jardiner.
Chelsea : Et pourquoi pas travaillé ?
Lucia : N'y pense pas, ce n'est pas à l'ordre du jour, fait ce que je t'ai dis
et nous pourrons passer au premier défi.
Tiens, voilà mon numéro de téléphone, je passerais te voir dimanche.
Allez , cette fois je file sinon mes patients vont attendre !
Me voilà à nouveau livrée à moi même devant mon terrain vide que m'avait
gracieusement donné le maire de la ville.
Je ne cessais de penser à tout ce que m'avait dévoilé Lucia. Franchement
je dois bien avouer que ce défi auquel malgré moi je participe
m'intrigue beaucoup.
J'espère que je ne vais pas faire tout ça pour gagner des clopinettes .
Bon puisque de toute manière je n'ai pas vraiment le choix, au tant
me mettre tout de suite à la tâche.... Zou, voyons ce que l'on peu
dénicher dans cette ville .
Au moins Lucia ne m'avais pas mentis, au fil de mon exploration je
casse des cailloux contenant divers trésors , cueilles des fleurs et des fruits
pour mon futur potager.
N'ayant pas grande utilité des métaux , ni des pierres précieuses , je les
ai vendu mais ne rêvons pas je n'ai pas gagné grand chose.
Un peu plus à l'ouest de mon terrain, j'ai fouille dans un vieux tronc d'arbre
espérant choper une grenouille.
Chelsea : Viens ma petite , je ne vais pas de faire de mal.
Grenouille : Crouah ! Crouah !
Et hop une belle grenouille taureau !
Cette exploration m'a donné une faim de loup ! Alléchée par une odeur
de barbecue, je fonce direct .
Oui c'est pas bien de s'incruster mais qui cracherais sur
de succulente pommes de terre farcis gratuite ?
Une fois rassasiée, je suis passée à la salle de sport prendre une bonne
douche puis de retour sur mon terrain, je me détend en pêchant
tout en papotant avec Leslie Faure.
Grâce à ses astuces, je me suis non seulement amélioré en pêche mais j'ai
aussi fait de belles prises.
Au moment de rentrer, je suis tombe nez à nez avec Bob Pancacke que j'avais
rencontré lors du barbecue au parc.
Celui-ci m'attendais car lui et sa femme Eliza avaient préparer la chambre
d'ami pour moi.
Finalement, il n'y pas que des mauvaises personnes dans cette ville .
Pendant que je roupille dans un lit confortable, la pleine lune brille
de mille feux...
5 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique